samedi 18 décembre 2010

Chants de Noël à la maison de retraite

Lundi 6 décembre 2010, les élèves des classes de CP et de CLIS ont chanté quelques chansons à la maison de retraite de Creully. Nous avons, comme d'habitude, été très bien accueillis par tout le monde et les enfants ont bien apprécié le goûter qui leur a été offert.

Nous avons chanté :
Un petit cordonnier
La sorcière et les bonbons
Rag Mop
Noël Swing
Petit Papa Noël

Joyeux Noël à tous!

I. Laïlle


Voici quelques photos :

mercredi 15 décembre 2010

Retrouvailles de Suzon et de son père


Suite à notre visite au mémorial en Octobre dernier, et plus particulièrement à l'animation "une enfant pendant la seconde guerre mondiale", nous avons décidé d'écrire la rencontre de Suzon et de son père à la gare après une absence de 6 ans dans les prisons allemandes. Voici 3 versions proposées par des élèves de la classe.

Version Noémie Colleville

Je suis là, en train d'attendre mon père sur le quai. Le chef de gare sort son sifflet et regarde le panneau d'affichage. Un vendeur de journaux s'installe au milieu des passants. Soudain, une puissante locomotive arrive sur les rails. Les voyageurs sortent leurs billets et examinent l'horloge. Je sanglote et espère qu'il me reconnaîtra. Puis, je le vois sortir me cherchant moi et ma mère dans la foule. Mais que se passe-t-il ? Un gros nuage envahit le ciel. Tout devient noir et sombre. Je reste crispée. Il me regarde l'air soupçonneux. Enfin il sourit, m'a reconnue. Je cours dans ses bras, heureuse de revoir mon papa.


Version de Lucie Livet

Au milieu de la gare arrive une puissante locomotive suivie de plusieurs wagons. Un panneau indique "Gare de l'Est" et un autre les horaires de la gare. Plein de bancs sont disposés sur lesquels des gens attendent des passagers. Une petite fille nommée Suzon et sa mère attendent aussi sur un banc. La mère de Suzon à l'air très heureuse mais sa fille semble plutôt nerveuse. Juste en face du banc où elles se trouvent, il y a une cabine téléphonique.

Les portes de la locomotive s'ouvrent et plein de gens blessés sortent, son père également avec une jambe dans le plâtre. La mère de la jeune fille se lève mais pas Suzon. Elle est bien trop stressée. Suzon se trifouille les mains, inquiète. elle a un sourire crispé. La mère de Suzon se jette dans les bras de son mari. Mais Suzon reste tétanisée et ne vient pas voir son père. Son père regarde derrière sa femme, mais ne voit pas sa petite fille adorée. Sa femme se dirige vers Suzon, son mari la suit. Il se place devant Suzon et lui tend les bras. Finalement Suzon se jette dans ses bras. Ils pleurent de bonheur.

Version de Constant Marion

Dans la gare arrive un énorme train. Suzon est debout devant les rails. Les bancs sont remplis. Sur un panneau est marqué « gare de l'est ». Une pendule indique 10h30. Un enfant porte une très lourde valise. Un pigeon vole dans la fumée que recrache la grosse locomotive. Une cabine de téléphone est de l'autre coté de la voie ferrée. A travers les milliers d'hommes qui descendent, impossible de retrouver le père de la jeune fille. Soudain, elles l'aperçoivent, en tenue, de nombreuses médailles sur son torse, le sourire aux lèvres. La mère court à sa rencontre. Après un long dialogue, il se jette vers sa fille. Quelle joie pour elle, il l'a reconnue ! Son père lui épingle une petite médaille sur sa robe. Sur cette médaille est écrit « courage », orné de décorations. Il pose plein de questions sur sa vie pendant son absence. Toute l'angoisse de l'adolescente a disparu !


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